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Comparatif Rousseau Thénor 560 PL vs E-Thénor  Le point technique : Le jeu des 7 différences

La cinématique est identique entre l’hydraulique et l’électrique.
La cinématique est identique entre l’hydraulique et l’électrique. (©L.C.)
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Qu’elles soient entraînées hydrauliquement ou électriquement, les épareuses Thénor et E-Thénor du constructeur Rousseau bénéficient d’une cinématique et d’une conduite identiques.

L’épareuse à entraînement hydraulique Thénor 560 PL et sa jumelle électrique E-Thénor 560 PL reposent sur un châssis aux apparences similaires. La cinématique du bras et des flèches est d’ailleurs une copie conforme. De même, le joystick nécessaire au pilotage est identique sur les deux machines. Pour les réglages sur le boîtier, la seule singularité se concentre sur la E-Thénor, qui bénéficie d’une commande pour moduler la vitesse du rotor. Bien que leur solution pour fournir l’hydraulique des mouvements de la flèche soit différente, les deux épareuses offrent au chauffeur une commande électrique proportionnelle. Elles reçoivent les mêmes automatismes ainsi qu’une suspension de flèche par accumulateur à piston. Le conducteur voit en continu la pression sur le vérin grâce à l’afficheur numérique sur le boîtier de commande et peut la moduler afin de soulager la pression exercée sur la tête de broyage. Pour résumer, un chauffeur peut passer d’une machine à l’autre sans temps d’adaptation.

Thénor 560 PL : Technologie éprouvée

(© L.C.)

Le châssis de la Thénor 560 PL abrite deux pompes hydrauliques. Toutes deux puisent l’huile dans un réservoir de 135 L embarqué sur la machine. Une pompe à engrenage est dédiée aux mouvements des bras de la flèche et de la tête de broyage, tandis qu’une pompe à piston fournit le moteur hydraulique entraînant le rotor. Ce dernier tourne à 3 000 tr/min uniquement, une rotation obtenue avec un régime de prise de force de 1 000 tr/min. La machine, autonome en huile hydraulique, ne puise pas dans celle du tracteur. Le système de refroidissement est donc lui aussi embarqué. Ainsi, lors de son passage dans le circuit, l’huile est refroidie par un ventilateur, dont les pales sont réversibles pour souffler l’accumulation de débris sur la grille.

Sur la Thenor 560 PL un moteur hydraulique associé à une poulie courroie entraîne le rotor à une vitesse fixe de 3000 tr/min. (© L.C.)
Sur le modèle hydraulique, une pompe à engrenage assure les mouvements des bras tandis qu’une pompe à piston entraine le moteur hydraulique du rotor. (© L.C.)
La thenor 560 PL abrite un réservoir de 135 L avec un filtre à l’aspiration et un second filtre au retour. (© L.C.)

E-Thénor 560 PL : Pas d’huile embarquée ni batterie

(© L.C.)

Sur la E-Thénor, exit les pompes ainsi que le réservoir d’huile hydraulique embarqué, la place libérée accueillant les éléments de production d’énergie. En effet, ne stockant pas d’électricité, les épareuses à entraînement électrique de Rousseau se passent de batteries. Ceci sécurise grandement les interventions d’entretien de la machine puisqu’il n’y a pas de risque d’électrocution. Mais alors, comment le rotor est-il entraîné ? Le principe est simple : au lieu d’alimenter des pompes hydrauliques, la prise de force du tracteur fait tourner une génératrice. Celle-ci produit du courant qu’elle envoie vers un variateur. Cet élément adapte en continu son intensité en fonction des besoins du rotor. Le variateur et la génératrice prennent place dans un coffre scellé, à l’endroit qui accueille, sur la Thénor, les pompes hydrauliques. Le courant est ensuite transmis au moteur électrique du rotor par un câble positionné le long du bras de l’épareuse. Le rotor de la E-Thénor est entraîné par le moteur de la même manière que sur sa jumelle hydraulique, à la seule différence que ce bloc est électrique. Ceci permet en outre de régler la vitesse de rotation du rotor de 0 à 3 000 tr/min et d’effectuer un arrêt total de sécurité en moins de 2 secondes. Le chauffeur peut ainsi s’adapter à la végétation en utilisant la bonne quantité d’énergie en permanence. Le moteur et le variateur communiquent en continu afin de commander plus ou moins d’énergie en fonction des besoins.

L’hydraulique nécessaire aux mouvements des bras est puisée directement sur le tracteur en pompage continu sans load sensing. Le bloc hydraulique sur la machine convertit ce flux pour offrir au chauffeur un mouvement à commande électrique proportionnel. L’ensemble de ces éléments électriques et le bloc hydraulique sont maintenus à température par un système de refroidissement à eau. Celui-ci utilise un réservoir de 10 L, un ventilateur et un radiateur. Le ventilateur peut fonctionner en sens inverse sur commande pour dégager une éventuelle accumulation de poussières sur la grille. La température est lisible en continu sur le boîtier de commande.

Le système de refroidissement est à eau. (© L.C.)

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