La première moissonneuse-batteuse Fendt est présentée en 1998. Près de vingt ans plus tard, en 2017, la série Ideal voit le jour. Cette gamme est connue de tous pour l’Idealdrive : une conduite sans volant ! Dans cette étude occasion, nous nous baserons sur le modèle Ideal 8T. Certains spécimens dépassent aujourd’hui les 2 000 heures au moteur et les 1 000 heures au batteur. Ainsi, Jean-Marie Boudot, technicien chez Valagri, concessionnaire Fendt en Bourgogne-Franche-Comté, nous éclaire sur la multitude d’éléments à surveiller lors d’un achat en occasion.
La Fendt Ideal est une gamme de quatre moissonneuses-batteuses non conventionnelles, les Ideal 7, 8, 9 et 10, dont les puissances s’échelonnent de 483 à 790 ch. Seul le plus petit modèle embarque un unique rotor. Pour les trois autres, deux rotors longitudinaux sont de mise. Deux capacités de trémie sont par ailleurs disponibles, à savoir 12 500 ou 17 100 L. Les barres de coupe d’origine affichent, quant à elles, des largeurs de travail allant de 7,70 à 12,22 m. Notre reportage s’appuie sur une Fendt Ideal 8T. Cette machine embarque un six-cylindres MAN D2676 d’une cylindrée de 12,4 L. Les connaisseurs l'auront sûrement remarqué : il s’agit du même moteur équipant la série de tracteurs 1000 Vario de Fendt. Sur cette moissonneuse-batteuse 8T, le six-cylindres développe cependant 549 ch. Côté conduite, le modèle ici étudié dispose de l’option Idealdrive, proposant une conduite sans volant, celui-ci étant remplacé par un joystick situé sur l’accoudoir gauche du siège. Quant à la barre de coupe, notre machine accueille un modèle à tapis MacDon FD FlexDraper, qui fera l'objet d'un reportage dans un prochain numéro.
