Kubota : le tracteur autonome en ordre de marche

Une mission pour travailler

L’automatisation du tracteur est bien évidemment possible uniquement dans un champ. Pour la route, Kubota conserve les commandes traditionnelles dans une cabine équipée comme un tracteur non autonome. Cela permettra à l’agriculteur de le conduire lui-même vers la parcelle. Celle-ci sera au préalable arpentée pour définir les limites à ne pas dépasser par l’engin autonome. À partir de là, une mission doit être programmée, sur smartphone ou depuis un ordinateur, afin de déterminer les tâches à réaliser. Cette mission, qui sera ensuite envoyée au tracteur, consiste à intégrer toutes les données au système de sorte que celui-ci puisse fonctionner de manière autonome – à savoir : la largeur de l’outil, le recroisement en centimètres et les séquences de bout de champ –, puis à indiquer les éventuels obstacles comme un pylône électrique.

Un fournisseur français

La société Agreenculture, basée à Toulouse, propose une solution simple et rapide intégrable en rétrofit sur les tracteurs de la série M7004. En effet, un agriculteur qui investit demain dans un tel modèle pourra le faire équiper dans un second temps pour le rendre autonome. « Nous avons déployé des outils sous le contrôle de Kubota pour les tracteurs M7 avec un cahier des charges spécifique afin d’aboutir à une utilisation facile pour le concessionnaire (une heure de montage sur un M7) et le client final, tout en proposant une solution économique raisonnable », précise Christophe Aubé, fondateur et dirigeant d’Agreenculture. L'un des aspects importants de cette collaboration pour le tractoriste est de ne pas perdre l'homologation initiale accordée au tracteur.